
Maison de village à El Acebo
Du 5 au 19 octobre dernier, je me suis lancé sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle pour parcourir les 300 derniers kilomètres entre Léon et l’arrivée à Santiago. Dopé de bonnes raisons personnelles à me lancer dans cette aventure à ce stade de ma vie, je n’ai pas réfléchi deux fois avant d’y aller. Après avoir réussi à arracher deux semaines consécutives de congé au boulot (ce qui n’a rien d’évident durant la première année dans la vie professionnelle en Belgique) je suis parti le plus rapidement possible. J’avais tout de suite compris que j’avais reçu cet « appel du chemin » comme l’appellent les pèlerins pour signifier que le temps est venu pour se lancer sur le camino et je me suis rendu compte jour après jour à quel point c’était la bonne chose à faire au bon moment.