
Un petit virus parti vraisemblablement d’une grotte de chauve-souris dans une contrée arriérée de Chine a plongé le monde dans le chaos. Les mois passés nous ont contraint à nous rendre compte qu’à notre époque pourtant si avancée technologiquement et scientifiquement, nous étions démunis face à la propagation d’un nouveau coronavirus.
D’un côté, nous sommes confrontés aux effets immédiats du virus, qui malgré un taux de mortalité négligeable à l’échelle mondiale (entre 0,1 et 0,2%) engendre en raison de la gestion de crise une précarité socio-économique considérable. De l’autre côté, nous sommes confrontés à des causes structurelles qui sont autant de dangers à moyen et à long terme.
Celles-ci concernent aussi bien les raisons de la genèse du Covid-19 et qui sont d’ordre écologique (Article 1) ainsi que la gestion de cette crise qui s’apparente à une impuissance générale à surmonter nos défis collectifs par autre chose que la surveillance et la restriction des libertés (Article 2).
A ce titre, Il me paraît important de saisir que les crises écologiques telles que la crise du Covid-19 et l’affaiblissement de nos droit et libertés ne sont pas du tout deux problématiques isolées mais que celles-ci sont fortement liées dans la mesure où l’une est la conséquence de l’autre. Elles peuvent se comprendre dans le sens où les réponses sécuritaires et liberticides correspondent à la réaction donnée par nos gouvernements à la dégradation de l’environnement qui est la cause de la pandémie du Covid-19.
C’est ce que nous verrons successivement dans les deux articles suivants :
La genèse du Coronavirus et le mépris de l’Homme pour son environnement naturel (1/2)
La gestion de crise du Covid : Histoire d’une désillusion démocratique (2/2)