
La crise du coronavirus génère de nombreuses souffrances par la distanciation sociale qu’elle engendre. A notre ère pourtant scienfitiquement aussi “avancée”, nous sommes arrivés au point où nous considérons collectivement que voir son prochain est potentiellement dangereux. Trois siècles de progrès scientifique vertigineux pour en arriver là. “Tout cela pour ca” pourrait-on dire.
Nous nous retrouvons piégé dans une contradicton fondamentale: D’un côté, il convient de limiter ses contacts sociaux pour préserver la vie, et de l’autre côté, la vie sans contacts sociaux est antinomique à l’idée même de la vie et nuit par ailleurs assez gravement à sa santé à moyen terme. En effet, la littérature sur les effets psychologiques néfastes du confinement est en train d’émerger en abondance. Toutefois, comment est-il possible que nous dotons la sphère individuelle d’autant de vertus?
Continue reading